Colin Kostadinov - Fuis moi, je te suis, suis-moi, je te tuerais. - Terminée.

Colin a un don assez particulier.
Il voit le fil rouge du destin. Vous savez cette fameuse légende du fil rouge est bien réelle, mais ce n’est pas le fil rouge de l’amour non loin de là. Il voit celui de la mort.
Il voit donc un fil rouge qui est relié à une personne à une autre personne, mais il ne voit jamais l’autre personne, il ne voit que celle qui est en face de lui.

Il sait comment cette personne meurt, mais il ne sait pas par qui ni quand.
Il pourrait le deviner, mais il ne le fait pas, car il est trop bourré pour ça.
Son pouvoir est donc bien inutile quand on sait qu’il ne peut même pas dire à la personne et que s’il le voulait, il ne pourrait pas, car il est trop bourré.

L’inconvénient de son pouvoir est qu’il ressent la douleur de la mort de la personne, c’est-à-dire qu’importe comment la personne meurt, il ressentira une douleur si intense qu’il pourrait s’en évanouir.

Colin mesure 1m69. Petit pour un homme, il le sait. Il n’est pas bien musclé, mais il a tout de même de la force.
Il est du genre pâle, les cheveux noirs, les ongles noirs, comme presque tous les Angst en soit. Aucune particularité physique outre ses yeux qui sont rouges et non d’une couleur on va dire naturelle de nos jours. Il a l’air toujours en colère, surement dû au fait qu’il passe sa vie à froncer les sourcils.
Il a les cheveux rasés sur les deux côtés, il a donc laissé des cheveux au milieu, il ne les coiffe pas vraiment, ça fait négligé.
Il a des piercings aux oreilles en plus de deux boucles d’oreille qu’il a.

Il a quelques cicatrices ici et là qui sont sur tout les corps, certaines sont visibles sur son visage notamment une qu’il a sur la lèvre. Il ne cherche pas à les cacher, car il sait que cela ne servirait à rien, il sait très bien qu’au final les gens pourraient voir ce qu’il a vraiment sur la peau.
D’ailleurs il est un peu le cliché du tatoueur, il est tatoué un peu de partout sur le corps,
Il a donc un dragon qui va se son poignet jusqu’à son cou, sur son autre bras, il a un tatouage qui fait le tour de son biceps, un trait noir, un qui fait des flèches et un trait fin.

Au niveau des vêtements, il a souvent des jeans, des chemises à carreau et des débordeurs, il peut porter aussi des vestes, mais généralement, il est juste comme ça avec des converses ou ce qu’on peut nommer doc’. Il porte aussi des bonnets, des masques qui couvre sa bouche et son nez.
Il a un sac à dos avec des pins et tagé comme jamais avec lui avec tout et n’importe quoi.

Colin est du genre effrayant.
Non. Cela ne vient pas de sa condition d’Angst, mais belle et bien de sa façon de se conduire dans la vie de tous les jours.
Il est grossier à souhait, il regarde mal, il fait du mal.
Il est typiquement le genre de personne qui aime s’auto-détruire sans aucune raison particulière et qui ne cherche pas à ce qu’on l’aide. Il ne cherche pas à s’améliorer. Sa devise est limite « on me prend comme je suis sinon ça ne sert à rien. »
Il est certes tatoueur, il doit donc être professionnel, il sait l’être. Il peut être charmant quand il le veut, mais il ne prend n’importe qui en clientèle, il faut que les personnes soient clean, sinon il ne prendra pas la personne, il se fiche bien de la réputation qu’il peut avoir, car pour finir il a toujours des clients donc cela l’importe peu que dans la rue on dise qu’il est gentil ou non, car finalement quand quelqu’un rentre, il est payé à la fin. Et du moment qu’il a sa thune, il se fiche bien du reste.

Il sait donc être professionnel, mais dans la vie personnelle, il est complément différent. Il peut vite devenir désagréable, il se met en colère pour tout et rien si quelque chose ne va pas. On pourrait mettre tout sur le dos de l’alcool, certes cela n’aide pas, mais même quand il n’est pas bourré il est comme ça.
Il sait être à l’écoute, il sait être gentil, il sait être drôle, il sait faire tout ce que les gens qualifieront de « normal », il ne fait juste pas l’effort de le faire. Il trouve cela bien trop en ennuyant.

Il sait tendre la main, cela veut dire qu’il ne va pas laisser quelqu’un dans la m*rde comme ça, mais il ne fera pas tout comme dans les séries, ça partira pas sur une grande amitié, il vous aide, mais il ne restera pas pour que fiassiez connaissance.

Il aime bien être seul quand il est chez lui, mais il aime faire la fête aussi, boire et boire et encore boire. C’est sa passion, du moment qu’il peut boire, il continue quitte à vomir toutes ses tripes derrière, il se fiche bien du moment qu’il peut s’enivrer.
Il boit pour oublier, oublier le fait qu’il perd complément la tête à voir toutes les choses qu’il voit et qu’il entend.

Il ne perd pas de temps en interaction social. Vous l’appréciez ? Ok, vous ne l’appréciez pas ? Tant pis.
Il ne se prend pas la tête. Il passe vite à autre chose.

Ce qu’il aime reste assez vague, il semble apprécier les chips, jouer aux jeux vidéo, se battre et collectionner les belles bouteilles et canettes.

Il déteste son nom de famille, son père, l’été, il déteste les endroits où ça respire la joie de vivre.

Mais derrière tout ça, se cache juste un jeune homme qui essaye d’oublier le temps d’un instant qu’il peut sauver des vies, mais qu’il est trop lâche pour faire une telle chose.
Pas assez fort mentalement pour supporter tout ça, alors il se cache derrière ce qui lui sert de carapace.
Il se sent comme un déchet social, mais il sait très bien qu’il n’est qu’un déchet.
Qu’il n’y a qu’un pas entre la vie et la mort et que ce pas, il pourrait très vite le passer s’il le voulait.

« Je veux me plonger dans un monde où je serai seul. Dans un monde où quand je fermerai les yeux, je ne ressentirais plus rien. »

Je souhaiterais que ma vie soit un conte de fée pour un instant pour tout oublier.
Dans ce conte de fée, j’aurais deux parents, un père et une mère qui travailleraient. Un bon travail. On serait une famille aisée. Nous ne serons pas dans le besoin.  

J’aurai deux frères et une sœur. Je serais le dernier de la fratrie. On s’entendrait tous bien. Chaque jour, on vivait une vie de luxe, on s’entendait tous bien. On n’avait aucun problème. J’étais même on dira un enfant modèle.  
Je suis devenu plus tard, un grand empereur de l’immobilier. C’est fou n’est-ce pas ?  

Mais ce n’est pas la réalité, mais vie n’est pas un conte de fée. Alors oui mes parents sont riches, j’ai effectivement bien des frères et sœur, mais je suis loin d’être un enfant modèle.
Dès que je demandais quelque chose, on me le donnait.
Dès que je faisais une crise, on se pliait en quatre pour tout me donner.  
Dès que j’osais dire qu’un employé effectuait mal son travail, il était viré.
J’étais tel un dieu dans ce monde de riche.

Mais je savais qu’un jour tout prendra fin. La vie ne tient qu’à un fil, littéralement. Tout ce que je voulais, c’était vivre ma vie. Ne plus me soucier de pourquoi on m’aimait alors que j’étais odieux, je ne voulais pas qu’on traine avec moi juste pour de l’argent, mais je sais que malgré tout, on ne m’aimait pas pour qui j’étais réellement, mais pour le nom que j’abordais, car cela voulait dire qu’on rentrait dans un cercle inconnu, un cercle où puissance rimait avec intouchable et si je disais du bien de vous, vous étiez tranquille. Si je ne disais pas du bien, vous étiez fichus, ma famille n’est pas aussi forte que les dirigeants, mais elle faisait assez peur. C’était sans doute à cause du fait qu’on était des Angsts.

En grandissant, je me suis dit que je ne voulais pas faire partir de ce monde, je voulais être le seul maître de mes actes, mais cela revenait à quitter la vie de riche que j’avais, quitter et faire tout faire moi-même sans le soutien de ma famille.
Mes frères et ma sœur eux, ils avaient décidé que travailler avec mes parents étaient la bonne solution, Moi je pensais le contraire, est-ce que vivre une vie où je n’ai pas besoin de cacher qui je suis est trop demandé ?

Ils me prenaient pour un fou de toute façon à cause de mon pouvoir. Je sais qu’il n’est pas alléchant, mais il était assez normal pour un Angst, alors pourquoi pour eux ce n’était pas normal que je sois comme ça ? Est-ce parce que j’annonçais souvent qu’ils allaient mourir ? Je ne savais pas quand, je ne savais pas par qui, je savais juste comment, je voyais les gens mourir, relier à ce maudit fil rouge, il est censé apporter le bonheur, mais ce n’est pas le cas de mon côté. Je sais juste que le monde voulait me faire comprendre que ceux qui se croient des âmes sœurs peuvent parfois être des meurtriers entre eux.

Le désavantage que j’ai eu toute ma vie avec ce pouvoir, avec ma vie, c’est que je pouvais passer des jours, voire des mois à l’hôpital, car je ressentais la douleur des meurtres que je voyais. Car voir la mort n’était sans doute pas suffisant, ils se sont dit que si je voyais quelqu’un se faire couper en petite ficelle grâce à un broyeur, je devais ressentir la douleur. Cela ne faisait pas du bien de voir et de ressentir ce que la personne ressentait. Mais c’était décuplé. Un coup de couteau et c’était comme si je me faisais écraser par sept voitures.  

Me rapprochant de plus en plus du sombre destin qu’était de faire des études dans l’immobilier, j’ai essayé de m’échapper comme je pouvais de ce monde qui n’était clairement pas le miens. J’avais toujours été passionné par ce qu’on nommait les tatouages. Remplir son corps d’une encre bien trop dangereuse pour notre santé me fascinait vraiment. Je savais que mes parents ne voudraient jamais. Jamais ils ne voudront qu’un membre de la famille KOSTADINOV termine dans un salon avec une aiguille dans les mains. Mais est-ce que j’en avais vraiment quelque chose à faire ? Ils savaient ce que je ressentais chaque jour, mais ils voulaient faire comme si de rien n’était, car pour eux c’était bien plus simple que d’agir comme des parents. J’avais pourtant fait toutes les bêtises du monde.

Je sais que la vie ne faisait que commencer, mais les alcools, les filles, les garçons, tout ça n’avait plus aucun secret pour moi, les coins sombres de chaque ville, c’était comme si je les avais créés. Je faisais tout pour oublier cette vie, mais surtout je faisais tout pour oublier mon pouvoir, je me disais chaque jour si mon cerveau était brouillé par l’alcool, mon pouvoir ne pourrait pas fonctionner et je ne verrais plus les gens mourir. Je ne pourrais plus voir ce putain de fil rouge et je pourrais enfin vivre ma vie.  
Je me suis créer mon univers, je me suis créer un monde où je ne peux pas être attaqué. Où je ne veux pas être attaqué.    

J’ai suivi pour finir ma voie, sans vraiment prendre en considération que ma famille pouvait me renier. Ils ne l’ont pas fait, mais ils m’ont bien prévenu, tout ce qui arrivera, ne les concernera pas, car je n’aurai pas suivi le destin qui m’était donc destiné. Je ne pouvais pas les contredire, mais je vivais enfin ma propre vie. Je m’étais installé dans un des pires quartiers. Je sentais la mort à des kilomètres, l’alcool, la drogue et le désespoir à plein nez, mais au moins j’étais tranquille. J’étais sûr que personne ne viendrait ici pour m’embêter. Ma famille ne viendrait jamais ici pour me rendre visite. Je serais seul au monde sans jamais avoir de compte à rendre et je dois avouer que cela me faisait énormément plaisir.
Je vais en ville pour travailler, je suis dans un salon avec deux autres tatoueurs.  Je suis encore un apprenti comparé à eux, mais je vais essayer de me perfectionner jusqu’à qu’un jour la vie décide de m’emporter.  

Non loin de tout ça, je sais que la personne qui traine souvent vers la boutique, dans un rayon pas loin de moi ou vers le bâtiment où j’habite est un garde que mes parents ont payé pour me surveiller. Ils ne viendront jamais, ils ne feront jamais rien en personne, mais je sais que cette personne me surveille jour et nuit. Il sait tout ce que je fais, quand et avec qui. Mais jamais il n’intervient, je me demande même s’il dit quelque chose à ma famille étant donné que je vis toujours au même endroit, tout en faisant de ma vie un enfer personnalisé, car c’est tout ce que je mérite pour ce que je suis.

C’est-à-dire, une personne qui est trop lâche pour aider qui que ce soit à échapper à son destin, à échapper à un meurtre sanguinaire. Je me dis qu’importe ce que je fais, qu’importe qui je suis et qu’importe la personne en face. Nous devons mourir et je ne veux pas me mêler de la vie de ces personnes. Un jour, vous allez me rencontrer, je vous verrais mourir et vous ne pourrez jamais le savoir, car je suis Colin, l’homme qui se fiche de votre vie. Je m’occupe que de moi et rien que moi, car après tout s’auto détruire prend bien plus de temps que vous le pensez.  

J’espère un jour que ce calvaire se terminera, quand j’oserai enfin dire stop à ce bordel qu’est ma misérable vie. Ce pouvoir est une malédiction, mon nom de famille est une malédiction et le simple fait de respirer est une erreur, qu’il faut abattre au plus vite.

Colin est un alcoolique de première. Il boit tout le temps, il est plus bourré qu’autre travail d’ailleurs.
Il n’essaye pas de se soigner, car justement il boit pour oublier tous les problèmes qu’il a mentalement.

Il est plus riche qu’il n’y parait, mais il ne le montre pas, car c’est l’argent de sa famille et vu qu’il ne veut rien à faire avec sa famille, il a de l’argent qui dort dans un coin.

A cause de tout l’alcool qu’il ingurgite, il a des petits soucis de santé au niveau du foie, il a des médicaments pour cela, mais il ne les prend que quand il s’en souvient, donc ça veut dire très rarement, il passe donc la majorité de son temps avec une douleur qu’il essaye d’ignorer.

Le fait qu’il soit un angst le rend plus instable que la normal, il boit justement pour oublier tout ce qu’il voit, ce qu’il ne remarque que très peu, c’est qu’il boit pour ne plus avoir des choses, mais il voit encore plus en ayant bu, mais il ne se rend compte de rien.  

Il pratique les certains arts martiaux de combat, il est même assez doué et il fait de la boxe quand il le peut.